Ituri : Kasenyi, Tchomia, War-Parala et Angh’ al dotés d’un plan local de développement

Quatre entités territoriales décentralisées sont dotées d’un plan local de développement . Il s’agit de Kasenyi (Irumu),de Tchomia (Djugu),des chefferies des War Palara et des Angh’al (Mahagi).
Ce plan a été validé le mercredi 11 janvier 2023 à Bunia au cours d’un atelier de deux jours sur la restitution et validation par les autorités locales, en collaboration avec toutes les parties prenantes au niveau de la base.

Ce plan définit les axes stratégiques et des actions à mener à partir desquelles les partenaires devront puiser afin d’améliorer les conditions de vie des populations en incluant des personnes déplacées internes,des rapatriés ainsi que des retournés. Ceci, dans le cadre de la mise en oeuvre du projet Nexus pour une durée de 5 ans, soit de 2022 à 2027, a fait savoir Augustin Lobo Nyinga, chef de division provincial du plan, organisateur de ces assises avec l’appui financier et logistique de l’UNHCR.

« […] C’est à partir de ce document que désormais les actions devront été menées, c’est qui est important est de le mettre en application […] », a-t-il fait entendre.

Plusieurs besoins prioritaires sont contenus dans ces plans pour répondre aux défis au niveau local. Il s’agit par exemple de la restauration de l’autorité de l’État, réhabilitation des routes de desserte agricole, construction des infrastructures sanitaires, scolaires, construction des ports,des morgues,…

Pour le directeur de cabinet adjoint du gouverneur en charge de l’économie et finances ,le représentant du gouverneur militaire, a apprécié ce document et a rassuré l’accompagnement du gouvernement provincial dans ces plans.

« […] Le développement n’est pas seulement l’affaire des ONGs, du gouverneur,il peut venir aussi de la base […] »,a fait savoir Steve Sengidha.

Signalons que ces PDL interviennent dans le contexte de l’insécurité en ituri où depuis la deuxième moitié du mois de décembre 2017,le territoire de Djugu est plongé dans un cycle des violences, à cela s’ajoute les territoires de Mahagi et Irumu où les développements dans ces milieux peinent à se matérialiser.

Jérémie Kaseke