Mambasa: des organisations de la société civile de la chefferie de Babila Babombi saluent l’arrestation du chef rebelle Maï Maï Kyandenga et insistent sur un procès public

La société civile de la chefferie de Babila Babombi en territoire de Mambasa(Ituri),se réjouit de l’arrestation du leader du mouvement Maï Maï Kyandenga, Kambale Kupaku, le dimanche dernier en ville de Butembo, au Nord Kivu.

Selon Gilbert sivamwenda président de cette structure citoyenne,ce chef rebelle qui a commis plusieurs exactions contre les paisibles citoyens de cette chefferie, devrait être jugé dans une chambre foraine à Biakato.

 » Nous avons un sentiment de satisfaction quand nous avons appris l’arrestation de ce rebelle Kyandenga qui a installé il y a peu sa position a l’ouest de Biakato où il a exécuté une vingtaine de civils sous prétexte qu’ils sont des présumés sorciers, et emporté plusieurs biens de la population. Il a aussi facilité les ADF à attaquer les environs de Biakato, il devra être jugé en public « , a-t-il, déclaré a lavoixdelituri.com.

Cependant, le conseil de la jeunesse de la chefferie de Babila Babombi de son côté demande aux jeunes qui se sont enrôlés dans ce mouvement de quitter les maquis et de rejoindre le processus de démobilisation .

Le président de cette structure juvénile, Kamba Tonge Soroné indique que ces jeunes doivent se rendre à la société civile, aux chefs de blocs pour leurs faciliter leur réédition.

La convention pour le respect des droits humains (CRDH) qui salue également ce joli coup de filet des services de sécurité de défense,insiste sur l’organisation d’un procès public exemplaire.

 » La CRDH Irumu veut voir l’organisation des audiences publiques dans le dossier Kyandenga. Nous voulions voir la présence de ce seigneur de guerre Maï Maï Kyandenga passer devant la barre et que la justice fasse son travail, celui-ci doit être condamné par rapport à tout les crimes commis en tuant les populations civiles.En outre nous demandons aussi la poursuite des opérations militaires contre ses troupes et arrêter ou tuer ces autres chefs état major qui demeurent toujours dans la brousse avec leurs troupes « .

Soulignons que la chefferie de Babila Babombi fait face jusqu’à présent a l’insécurité perpétrée par les mouvements Maï Maï Kyandenga.

Yves Romaric Baraka

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