Irumu: dégradation de la route Komanda-Bunia,le député Pascal Kakoraki hausse le ton et plaide pour sa réhabilitation
Les usagers de la route Komanda-Bunia vivent actuellement le calvaire. Plusieurs bourbiers parsèment ce tronçon routier d’importance économique long de 75 kilomètres, ce qui ne rend pas fluide la circulation des personnes et de leurs biens sur cette partie de la province de l’ituri.
Le député provincial Pascal Kakoraki Baguma qui a déploré cette situation ce mardi 11 octobre 2022 à la presse, a appelé à une intervention urgente des autorités tant nationales que provinciales pour décanter cette situation avant que le pire n’arrive.
» Nous craignons que cet état ne puisse être défectueux davantage, c’est pourquoi nous plaidons auprès des autorités du gouvernement central mais aussi auprès de celles de la province, à pouvoir tout mettre en œuvre comme cela a été le cas pour la route Bunia-Mahagi. Nous, nous pensons que la meilleure façon d’entretenir cette route, c’est de pouvoir l’asphalter, à défaut la réhabiliter mais aussi mettre des mécanismes de cantonage manuel « , a-t-il lancé dans les propos recueillis par lavoixdelituri.com.
Pour cet élu du territoire d’Irumu(Ituri),des conséquences sur le plan sécuritaire et économique pourront survenir si cette partie de la route nationale numéro 27 ne sera pas réhabilitée urgemment.
» Nous craignons parce que, une bonne route fait partie de la sécurité pour les usagers. Sur le plan économique, nous risquons de connaître encore la hausse des prix ou la rareté des denrées alimentaires. Nous pensons qu’il est important que les autorités mettent en place des mécanismes intermédiaires en faveur de nos populations qui souffrent déjà « , a-t-il ajouté.
Signalons que plusieurs routes tant nationales que provinciales demeurent en état de délabrement très avancé à travers la province de l’Ituri, hormis les axes routiers Bunia-Mahagi réhabilité par l’entreprise Maisha ni ya Mungu,et Bunia-Kasenyi,réfectionné par la société Mont Gabon. Des travaux financés par l’administration militaire.
La rédaction
