Mahagi : attaquées par un hippopotame, deux personnes meurent et deux autres blessées
Un hippopotame a causé la mort de deux personnes et a blessé deux autres au camp de pêche Kisinja, groupement Jupasonge en chefferie des Wagungu, au centre de négoce de Mahagi-Port, au bord du lac Albert, situé à plus moins 54 km à l’est de la commune rurale de Mahagi, dans le territoire portant le même nom en province de l’ituri, à l’est de la République Démocratique du Congo. Ce fait traumatisant s’est produit le weekend dernier.
Un habitant de la place qui alerte lavoixdelituri.com le lundi 19 juin, a précisé que même le dimanche 18 juin, des pêcheurs à bord de leur pirogue hors bord se sont sauvés de justesse. Il a appelé les autorités compétentes à s’y investir pour sauver les vies humaines car depuis quelques jours, ces attaques sont devenues récurrentes et mettent la population dans une frustration totale.
» Deux personnes viennent de décéder et deux autres blessées après ces attaques de l’hippopotame au cours de la semaine dernière.C’est déjà très difficile de rester à l’extérieur après 18 heures, de peur d’être attaqué par cet animal aquatique.Ce dimanche, une pirogue hors bord a été aussi renversée par cet animal, les pêcheurs s’y trouvant se sont sauvés de justesse » ,a t-il rapporté.
Et d’ajouter :
» Un peu bien avant, le chef de village de Pongo a alerté les autorités compétentes par rapport à la libre circulation de cet animal au bord du lac Albert, elles avaient promis envoyé les soldats depuis Mambasa pour le tuer mais sans suite jusqu’à présent.Maintenant l’hypopotame nous tue, est ce que l’animal est plus important qu’un être humain ? Que les autorités nous aident à tuer cet animal « .
Signalons que jusqu’à présent, les autorités locales ne se sont pas encore prononcées sur ce dossier. Les victimes, de l’attaque de cet animal aquatique, sont déjà toutes conduites dans leur dernière demeure.
Il revient donc aux services spécialisés de s’y investir pour permettre à la population qui ne vit que de la pêche, de vaquer librement à ses occupations.
Jean Maurice Udaga
