Table ronde : «présentement il n’y a que l’unique vocabulaire, la levée immédiate de l’état de siège» (Raymond Tchedya)
C’est depuis lundi 14 août 2023 que se tient à Kinshasa la table ronde sur l’avenir de l’état de siège en vigueur depuis mai 2021 dans les provinces de l’ituri et du Nord-Kivu.
Ce même lundi, les participants dont des membres de la société civile, des députés,… représentants de la population de ces deux provinces, étaient répartis dans trois commissions notamment celle travaillant sur le maintien, la deuxième sur la requalification et la dernière sur la levée de cette mesure exceptionnelle.
Le député national, Raymond Tchedya Patay qui se trouvait dans la commission de la requalification, indique que la seule alternative à prendre en faveur de la population est la levée de cette mesure.
» Nous avons vu que pour un vrai Iturien, pas question de maintien, pas question de la requalification qui est anticonstitutionnelle, il n’y a que l’unique vocabulaire, la levée immédiate de l’état de siège. Qu’on revienne à l’état normal où les civils doivent rentrer au pouvoir « , a t-il déclaré dans des propos recueillis par lavoixdelituri.com.
Le gouverneur militaire de l’Ituri, pour sa part révèle que les animateurs de l’état de siège sont prêts à partir, mais pense que les ituriens doivent se pardonner et laisser des exactions contre eux-mêmes pour un retour de la paix.
» L’état de siège peut partir aujourd’hui, si le Chef de l’État le disait, il ne nous laissera même pas le temps d’aller faire nos valises. Mais il restera une chose, la réconciliation, le pardon.Mon message est clair, faisons la paix, unissons nous pour que plus jamais on ne vive ces actes » ,a fait entendre pour sa part le lieutenant général Johnny Luboya N’kashama.
Le troisième et dernier jour de cette table ronde sur l’état de siège, c’est ce mercredi 16 août. Il sera question de la reprise des travaux en plénière et adoption du rapport général des travaux par la plénière.
Quelle décision sera finalement prise parmi les trois options, sur l’avenir de l’état de siège après cette table ronde ? Nous y reviendrons !
Moïse Ulang’u
