Journée mondiale de la jeunesse :  » quels sont les obstacles qui empêchent les jeunes d’évoluer ? » au centre d’un débat à Komanda

Le samedi 12 août, il s’est célébré à travers le monde, la journée internationale de la jeunesse.

À Komanda, dans le territoire d’Irumu, plusieurs jeunes de la chefferie des Basili se sont réunis pour une activité de réflexion à l’occasion de cette journée, lancée par le secrétaire administratif, représentant du chef de chefferie.

Un débat tabou s’est ouvert sous les thèmes comme  » quels sont les obstacles ou barrières qui empêchent la jeunesse d’évoluer ? », Comment les comportements des jeunes peuvent influencer les autres dans des initiatives de développement ? « .

« Le tribalisme, jalousie, tracasseries des agents de l’ordre sur des jeunes, entrepreneurs, la négligence des certains travaux par la jeunesse, la manipulation de la jeunesse à intégrer les mouvements armés, la distraction dans d’ébriété,…  » Voilà autant de difficultés dont font face les jeunes de Komanda et environs, soucieux de développer leur entité.

Ces difficultés avaient comme responsables des jeunes eux-mêmes et certains leaders communautaires dans la région.

Des recommandations ont été formulées, pour trouver des solutions aux problèmes qui guettent l’évolution de la jeunesse locale.

Cette journée localement était célébré sous le thème  » Jeunes pour la paix et la cohésion sociale ». Les autorités et autres leaders communautaires ont sensibilisé les jeunes présents à privilégier la cohabitation pacifique et la paix pour le développement de ce centre commercial, carrefour reliant la province de l’ituri à celles du Nord-Kivu et de la Tshopo.

Il sied de signaler que la journée mondiale de la jeunesse était adopté le 17 décembre 1999 par l’assemblée générale des Nations Unies.

Moïse Ulang’u

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Previous post Bunia : vers le démembrement du quartier Hoho en commune de Mbunya
Next post Table ronde : «présentement il n’y a que l’unique vocabulaire, la levée immédiate de l’état de siège» (Raymond Tchedya)