Mambasa : l’administrateur de territoire s’oppose aux journées de deuil décrétées par les forces vives
Les habitants du territoire de Mambasa sont appelés à vaquer normalement à leurs occupations. L’exhortation est de l’administrateur du territoire de Mambasa, le commissaire supérieur principal Matadi Muyapandi Jean Baptiste.
L’autorité territoriale a réagi ainsi au communiqué des structures de la société civile locale pour dire non à l’appel des structures de la société civile et de la nouvelle société civile congolaise, à l’observance de deux journées ville morte, à dater du lundi 19 septembre 2022, en mémoire des victimes des exactions des groupes armés tant locaux qu’étrangers dans le territoire de Mambasa.
Il l’a dit le samedi 17 septembre dernier à lavoixdelituri.com. D’après l’administrateur de ce territoire, ces deux structures de la société civile récemment réunies avec lui, s’étaient convenues de surseoir leurs décisions partant de la situation sécuritaire que traverse le territoire de Mambasa.Dans un ton ferme, le commissaire supérieur principal Matadi Muyapandi Jean Baptiste a demandé à toute la population de Mambasa de vaquer librement à leurs occupations sans être inquiétée et à la société civile coordination de Mambasa et la nouvelle société civile congolaise de revenir à la raison.
» On a été avec tous les organisateurs de cette activité en réunion de sécurité,on s’est convenu qu’ils puissent surseoir leurs décision car le territoire de Mambasa tranverse une situation sécuritaire alarmante, mais aussi Mambasa héberge un grand nombre des déplacés. Appeler la population à ne plus vaquer à ses occupations, c’est sacrifier les gens qui s’approvisionnent en denrées alimentaires à Mambasa et aux environs « , a-t-il déclaré . »
Précisons que ces deux structures citoyennes dépassées par les évènements malheureux que traverse le territoire de Mambasa, ont décrétées deux journées ville morte et de deuil sur toute l’étendue du dit territoire sans aucune activité où marche, boutique, écoles, transports,… devraient fermer leurs portes, sauf les officines pharmaceutiques et autres structures sanitaires. Ceci, afin de compatir avec les familles des victimes des ces affres de guerre, où plus ou moins 63 civils ont été massacrés par les ADF et leurs alliés en chefferies de Babila Bakwanza et Babombi et une vingtaine autres portés disparus et plusieurs villages abandonnés .
Yves Romaric Baraka