Mambasa: flambée des prix des produits de première nécessité à Nia-Nia et environs, la FEC se justifie par le délabrement de la RN27

Les agglomérations situées à l’Ouest du territoire de Mambasa connaissent des difficultés énormes quant à leurs approvisionnements à certains produits de première nécessité.

Pour preuve, un sac de riz de 50 kgs qui se vendait il y a peu à 230.000 FC s’achète en ces jours à 280.000FC, un sac de riz de 100 kgs qui se vendait il y a quelques jours à 240.000FC se vend aujourd’hui à 270.000 FC, pendant qu’un litre de carburant qui coûtait autrefois 3.500 FC se négocie aujourd’hui à 4000 FC.

Interrogé par lavoixdelituri.com le week-end dernier, Lwanzo Mudingay, vice-président de la Fédération des Entreprises du Congo FEC, dans la région justifie cette situation par le délabrement trop avancé de la route nationale numéro 4 et surtout le tronçon routier Kisangani-Mambasa en cette saison pluvieuse.

« [•••]Nous, opérateurs économiques sommes très préoccupés par la dégradation de l’état de route de la RN 4 surtout l’axe Kisangani-Mambasa qui entraîne du reste la hausse vertigineuse de prix de plusieurs biens de première nécessité sur le marché local en cette période de saison de pluie. Un sac de sucre qui se vendait autrefois à 170.000 FC s’achète aujourd’hui à 270.000 FC ; un carton de condiments qui coûtait 140.000 FC se négocie à 160.0000 FC. Les opérateurs économiques mettent ce dernier temps plus d’un mois pour acheminer les marchandises de Kisangani à Nia-Nia par exemple. Celà a pour conséquence le manque de bénéfice pour les marchandises commandées. Devant cette difficulté manifeste,les opérateurs économiques n’ont d’autres choix que de fixer forfaitairement le prix, question de créer coûte que coûte un bénéfice qui peut faire palier à toutes les dépenses engagées.Raison pour laquelle nous recommandons aux autorités tant provinciales que nationales de faire diligence pour la réhabilitation urgente de cet axe de la route N
nationale numéro 4 Kisangani – Nia-Nia [•••] », a-t-il expliqué.

Des femmes de Nia-Nia rencontrées ont décrié cette galopade des produits au marché, qui rend la vie chère.

« Ce dernier temps, je dépenses beaucoup d’argent que d’habitude pour subvenir aux besoins quotidiens de mon ménage en matière d’alimentation.Une mesurette de riz est passée de 1.000 FC à 1.200 ou 1.300 FC. Que les autorités compétentes mettent rapidement tout en œuvre pour la reconstruction urgente de ce tronçon routier. Les prix de plusieurs produits de première nécessité a galopé sur le marché local. Qu’il s’agisse des poissons salés,des farines de manioc ,de blé et même de sac de riz blanc. Nous demandons aux autorités d’activer toutes les batteries pour la réhabilitation de ce tronçon routier » s’est lamentée une parmi elles.

Rappelons que la route nationale numéro 4 Kisangani- Beni n’a plus jamais connu de réhabilitation digne de ce nom depuis de lustre.

Archange-Robert Beabo depuis Nia-nia

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