Aru: environ 27% des écoles primaires publiques fonctionnent sans arrêtés dans la sous-division d’Ingbokolo

Le sous-proved de la sous-division de l’école primaire, secondaire et technique,EPST/Ingbokolo, dans la chefferie des Kakwa, en territoire d’Aru (ituri),a dans une interview accordée à la voixdelituri.com le vendredi 08 juillet, révélé qu’environ 27% des écoles primaires publiques de sa juridiction fonctionnent sans arrêtés d’agrément.

Selon Lomo Yile Ernest, le manque de ce document officiel constitue une énorme difficulté pour le fonctionnement normal de cette sous-division.

Cette autorité scolaire a indiqué que durant cette année scolaire qui tend à sa fin, les écoles primaires publiques sans arrêtés (non agréées) ont perdues leurs écoliers finalistes,ce qui a représenté 6% d’abandons sur toute l’étendue de la sous-division.

« Après la passation des l’ENAFEP sur toute l’étendue de notre sous-division, nous avons constaté que la participation était de 94%, donc la sous-division d’Ingbokolo avait inscrit 4.190 écoliers finalistes sur ce, ceux qui ont participé étaint 3.928. Et les 6% ont abandonné les études . Même s’il y a la gratuité prôné par le Chef de l’État , dans des écoles publiques mais dans notre sous-division, il y a certaines écoles qui ne bénéficient pas de cette grâce parce que ces écoles primaires manquent d’arrêtés. Nous avons fait d’investigation et le résultat en est sorti que dans des écoles primaires concernées par la gratuité aucun écolier finaliste a abandonné les études » a-t-il précisé.

Dans la sous-division de l’EPST/Ingbokolo sur ses 105 écoles primaires, 28 soit 26.6% d’écoles primaires publiques restent jusque là sans arrêtés d’agréement et certaines totalisent déjà 5 ans ou plus sans être agréées. Difficile pour le moment de savoir comment ces écoles fonctionnent dans cette illégalité depuis toutes ces années sans être inquiétées par les services compétents.

 » Dans ces écoles primaires non touchées par la gratuité, à vrai dire ces écoles sont en charge des parents mais il se fait que les parents ont des difficultés pour scolariser leurs enfants dans lesdites écoles, sur ce je demande aux parents de continuer à supporter leurs enfants dans ces écoles parce qu’elles ne sont pas connues par l’État congolais. Les parents doivent prendre leur mal en patience jusqu’à ce que le gouvernement octroie des arrêtés à ces écoles « , a-t-il indiqué.

Occasion pour lui de remercier tous les partenaires éducatifs pour leurs soutiens aux écoliers afin qu’ils atteignent la fin des épreuves.

Patrick Etsea