Aru: la SYETA dénonce la présence des enseignants fictifs au sein d’une école en chefferie Kakwa
La Synergie de Syndicat des Enseignants du Territoire d’Aru(SYETA), antenne d’Ingbokolo dénonce la présence des enseignants jugés fictifs dans l’école primaire Autsai, située dans la sous division de lundi en province éducationelle Ituri 2, en chefferie de Kakwa, dans le territoire d’Aru(Ituri).
Dans une correspondance qui date du 10 décembre dernier, adressée à madame le directeur provincial de l’EPST Ituri 2 dont lavoixdelituri.com s’est procurée une copie, les enseignants réunis au sein de cette structure demandent son implication pour y trouver solution et décourager cette mauvaise pratique.
» Nous avons des preuves qui démontrent qu’il y a quatre enseignants bien identifiés avec leur numéro SECOPE qui sont payés comme étant travaillant au sein de cette école pourtant non. Depuis le mois de juillet dernier, une importante somme de 7.980.000 de franc congolais a été collectée sans pièce justificative à partir de cette école au profit de ces fictifs « , révèle-t-il dans ce document.
En outre, ces enseignants décrient la mécanisation du chef d’antenne SECOPE de cette sous division, qui s’est faite avec des faux documents.
» Il est aussi à dénoncer que le chef d’antenne SECOPE s’est fait mécanisé sous l’identité SECOPE bien connue toujours à l’école primaire Autsai dans un poste à pourvoir existant au détriment de l’enseignant de ce poste, menaçant de suspendre voir démecaniser tout enseignant qui oserait dénoncer sa situation « , ont-ils poursuivi.
Contacté par lavoixdelituri.com, le directeur provincial de SECOPE en l’ituri qui dit reconnaître le fait, promet mener des enquêtes sérieuses pour affirmer ou infirmer ces accusations contre son subalterne.
De son côté le chef d’antenne SECOPE de Ingbokolo incriminé, rejette en bloc toutes ces accusations, sans pour autant faire trop de commentaires.
La synergie de syndicats des enseignants du territoire d’Aru demande une ouverture d’enquête mixte division provinciale, ANAPECO, SYETA, sous division et autres composantes pour dénicher cette mafia qui va à l’encontre de la gratuité de l’enseignement prônée par le chef de l’État congolais.
Patrick Etsea
