Irumu : au moins 10 civils tués dont 2 femmes au village Ndalya par des rebelles ADF

Des rebelles ADF ont tué à nouveau dix(10) civils dont deux(2) femmes et huit(8) hommes dans la nuit du mardi 12 au mercredi 14 décembre dernier au village Ndalya, situé dans la chefferie des Walese Vonkutu,en territoire d’Irumu,sur l’axe Komanda- Luna.
Deux maisons d’habitation et une moto ont été aussi incendiées par ces hommes armés.

Le coordonnateur de l’ONG « Convention pour le Respect des Droits Humains »(CRDH) qui livre la nouvelle à lavoixdelituri.com, indique que qu’un militaire FARDC a été également blessé le mercredi à la suite de l’explosion d’une bombe artisanale piégée par ces rebelles sur une distance de 500 mètres de la route nationale numéro 4. Il a été dépêché d’urgence à l’hôpital général de référence d’Eringeti, une structure sanitaire la plus proche se trouvant dans la province du Nord-Kivu, à quelques kilomètres du lieu de l’incident. Toutefois,la même source indique que ce bilan est encore provisoire car les recherches d’autres personnes se poursuivent dans la région.

M. Munyanderu, coordonnateur territorial de cette ONG dans le territoire d’Irumu alerte les autorités sur l’avancement de ces rebelles ADF sur la RN4,axe Komanda-Luna,qui se livrent à des attaques sporadiques, ciblant des villages environnants cette route nationale. Il leur demande d’intervenir urgemment pour stopper cette avancée qui peut encore compliquer davantage les efforts déployés par les autorités sécuritaires pour le retour de la paix dans la région.

 » Selon les informations à notre possession, l’ennemi est entrain de vouloir aussi dévier la cité d’Eringeti pour couper la route vers Linzosi.Donc il faudrait que toutes les batteries soient mises en marche du côté du Nord-Kivu et de l’Ituri pour contrer cet ennemi « ,a dit Christophe Munyanderu.

Il estime que les questions de ces rebelles ougandais très actifs dans cette partie du pays sont traitées avec légèreté par le gouvernement congolais. Pour lui, l’une des solutions à ce problème, c’est d’engager des grandes opérations militaires contre les positions de l’ennemi qui sont déjà identifiées. Aucune communication des autorités militaires n’est encore disponible face à cette nouvelle tuerie de civils.

Jonathan Byaruhanga

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