Irumu: un militaire se donne la mort après avoir tiré sur 5 personnes dont un enfant à Komanda
Un militaire FARDC a tiré sur cinq(5) personnes ce jeudi 25 août 2022 vers 10 heures au quartier Kimbaseke dans la périphérie sud du centre de négoce de Komanda, en chefferie des Basili, territoire d’irumu(Ituri).
Selon des témoins qui ont vécu le drame, cet élément de l’ordre a surpris sa femme avec un autre mari, aussi militaire, chose qu’il l’a poussé à tirer sur ce dernier qui est mort sur place. Ensuite, il a tiré sur cette femme qui est sortie gravement blessée. Deux autres femmes de la même famille dont une avec un enfant, qui étaient dans la même parcelle ont aussi réussies des coups de balles. Toutes sont internées à l’hôpital général de référence de Komanda pour des soins appropriés.
Pour ce faire , l’incriminé s’est également donné la mort en se tirant des balles à la gorge et est mort sur place.
Des sources sur place précisent que l’enfant aussi a succombé de suite de ses blessures graves.
Pendant que les uns parlent de la polygamie comme étant la cause principale de cet incident mortel, une maman victime et sœur de la femme de ce soldat retrouvée au lit, indique que c’était une présumée incompréhension entre l’incriminé et sa femme autour de la prise de photo.
» Ce militaire est arrivé le matin à la maison, ils nous a appelé pour prendre des photos mais moi j’ai refusé.Je suis entrée dans la maison pour arranger mes habits.Subitement j’ai commencé à auditionner des coups de balles à l’extérieur croyant que c’est l’ennemi qui attaque.J’ai voulu aller prendre mes enfants à l’extérieur et voilà on s’est rencontré avec ce militaire et il a tiré sur moi deux coups de balles au ventre « ,a t-elle témoigné à lavoixdelituri.com.
Cette situation a suscité une psychose à Komanda centre,la population pensait à une attaque des combattants ADF actifs dans la zone. Les corps des victimes ont été levés du lieu de drame sur ordre de l’auditorat militaire de la place.
La situation est redevenue à la normale quelques minutes plus tard.
Moïse Ulang’u
