Ituri: « prétendue crise de leadership » à la tête de l’ISC/Bunia, le DG éclaire l’opinion

Un mémorandum circule sur les réseaux sociaux depuis le 8 juin, faisant croire à une crise de leadership au sein de l’Institut Supérieur de Commerce (ISC)de la ville de Bunia. À l’en croire, l’ancien directeur général Junior Lobo pourtant signataire d’une lettre de démission vient de réapparaître pour récupérer son poste en violation des procédures.

Le chef des travaux Junior Lobo a coupé court à ces « spéculations ». A sa qualité du directeur général et promoteur de cette institution supérieure privée,il indique que les initiateurs du mémo contre sa personne sont juste à la recherche des postes, ce qui ne leur sera jamais facile à avoir.

« [•••] Par rapport au fameux mémo tendant à une spéculation pour ternir l’image de l’ISC/Bunia. Je suis le créateur de l’ISC/Bunia jusqu’à nos jours. Je suis entrain de me poser la question, comment vous pouvez démissionner pour pouvoir laisser votre institution aux gens qui ne visent que des intérêts égoïstes [•••] », s’est ainsi exprimé le CT Junior Lobo dans un entretien exclusif avec lavoixdelituri.com.

À lui d’ajouter que le nommé Justin Chambara, chef de travaux dans cette institution et qui se prétend directeur général, n’a jamais été contracté par l’ISC/Bunia, et seul le secrétaire général académique peut remplacer le directeur général en cas d’absence.

« [•••] Je reconnais Justin comme un enseignant en temps partiel, il n’a jamais signé un contrat avec l’ISC.Lors de ma prise de disponibilité, pendant que les membres du comité de gestion étaient tous absent parce qu’avec la note circulaire du ministre demandant à tous les chefs de travaux et assistants de pouvoir faire le troisième cycle, ils étaient en pleine période de recherche, c’est ce qui a fait que j’ai demandé à Monsieur Justin de pouvoir veiller et non de pouvoir contrôler soit être directeur ad intérim.Dans une administration, l’organigramme des institutions d’enseignement supérieur, après le directeur général soit le recteur, c’est le secrétaire général académique. Nous ne pouvons pas le faire en dehors des membres du comité de gestion pour remplacer le membre du dit comité [•••] », a-t-il ajouté.

À lui de conclure que jusqu’à preuve du contraire, l’Institut Supérieur de Commerce de Bunia reste une entreprise privée, cela en attendant la décision du ministère du tutelle pour d’autres décisions car lui étant son initiateur,avait introduit une demande pour que l’ISC/Bunia soit reconnu comme un établissement public de l’État.

Pour Likunde Charles, porte parole des étudiants de cette institution, ce mémo n’est pas reconnu par son collège. Ainsi, il demande à ces camarades de revenir à la raison et poursuivre le but principal de leur présence à l’ISC/Bunia.

Notons qu’une action a été introduite en justice pour poursuivre les auteurs de toutes « ces manigances », qui cherchent à déstabiliser l’institut supérieur de commerce de Bunia.

Jonathan Byaruhanga

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