Mahagi : des camions citernes stationnés sur la RN27, les habitants de l’ancienne grande barrière très inquiets (le CJLPD alerte sur le danger)

Il s’observe depuis quelques semaines, l’arrêt des véhicules transportant d’essence et de mazout en attente des formalités douanières à l’ancienne grande barrière douanière de Mahagi situé au village Djupatido au groupement Djupamamba en chefferie des War Palara, territoire de Mahagi dans la province de l’Ituri. Les uns sont stationnés sur la route nationale numéro 27 et d’autres sont au parking de la DGDA érigé surplace.

Le stationnement de milliers de ces camions citernes inquiète au plus haut niveau les habitants de la place qui disent voir un danger devant leurs portes car en cas d’inflammation, le territoire de Mahagi n’héberge aucun camion anti-incendie. Ils sollicitent l’implication des décideurs pour une solution dans le meilleur délai pour les épargner de tous les dégâts qui pourraient survenir.

Préoccupé par cette situation, le Cercle des Jeunes Leaders pour la Paix et le Développement (CJLPD), une structure de la jeunesse basée en territoire de Mahagi appelle les autorités douanières à tout le niveau et celles administratives, policières et militaires de Mahagi de s’impliquer elles-mêmes dans ce dossier car la vie humaine est sacrée.

« […] Le constat est amer, le danger est là pour la population avec l’arrêt de ces camions sur la route. Il y a des villageois qui ne maîtrisent rien des situations pareils qui peuvent mourir innocemment. On doit toujours prévenir que guérir car la situation est alarmante par tous. Si aujourd’hui l’incendie se déclarait qui serait à mesure de le maîtriser. À la population d’être prudente et vigilante. Vous devez bien contrôlée l’utilisation des briquets, allumettes et autres afin de vous épargner des dégâts qui pourraient arriver. La vie humaine est sacrée, nous demandons aux autorités douanières d’y réfléchir et de donner des solutions urgentes à cette situation le plus tôt possible pour que ces camions quittent […] », déclare Mr Pascal Ajaruva Wathum Dorado dans des propos recueillis par lavoixdelituri.com.

De leur côté, les chauffeurs de ces camions promettent passer à une vitesse supérieure si rien n’est pas fait dans le bref délai car, selon eux,ce retard d’environ un mois pour les uns les expose à plusieurs dangers. Ils indiquent que le jeudi 11 avril dernier l’un d’eux a succombé pour la non prise en charge sanitaire adéquate.

« […] Nous avons déjà passé plusieurs temps ici. D’autres chauffeurs qui sont avec nous ici ne sont pas habitués au climat de chez nous, ce qui les expose à des dangers permanent. L’un des nôtres est décédé et inhumé dans une condition inhumaine. Nous n’avons pas de toilette également. D’ici quelques temps si la solution n’est pas trouvée, nous allons bloqué la route pour que nous puissions faire souffrir tous les passagers. Il y a des camions qui versent d’essence par terre, en cas d’incendie qui sera responsable ? […] », alarment-ils dans un vox pop .

Précisions que pour le moment, les autorités compétentes ne se sont pas encore prononcées sur ce dossier.

Jean Maurice Udaga

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