Irumu/Affrontements FRPI -FPIC : voici les recommandations de la communauté des Walendu Bindi(Ngiti) après la perte de ses 11 membres

Dans une déclaration rendue publique le mardi 13 septembre 2022 à Bunia,la communauté des Walendu Bindi (Ngiti),a dénoncé de multiples exactions commises par des miliciens de la Force Patriotique Integrationniste du Congo (FPIC)dit Chini ya Kilima envers ses membres, depuis leurs affrontements avec les éléments de la Force de Résistance Patriotique de l’Ituri(FRPI).

Selon cette structure communautaire, plusieurs de ses membres ont déjà été victimes de cette situation. À en croire Angaika Mbado Zédecias, son président qui a lu cette déclaration devant la presse,11 civils membres de sa communauté ont été enlevés et tués à Lengabo,Mapera,Makabo et Tchai,dans les périphéries de la ville de Bunia, depuis le jeudi 08 septembre dernier.

La communauté des Walendu Bindi a formulé plusieurs recommandations aux animateurs de l’état de siège et aux deux groupes armés. À l’administration militaire, elle demande le démantèlement de l’état major de la milice FPIC rapproché « à dessein » à Lengabo ;la suppression de toutes les barrières illégales de cette milice installées sur le tronçon Lengabo -Komanda. Elle plaide également pour la protection de ses membres et l’ouverture d’une enquête sur terrain pour établir les responsabilités et sanctionner les coupables.

Pendant ce temps,la communauté cette communauté appelle la milice FPIC à cesser d’associer les civils ngiti dans leurs conflits armés avec la FRPI. Aux membres des communautés des Walendu Bindi et Bira, à cultiver la paix,la cohésion sociale, l’amour pour l’intérêt général de l’ituri en général et du territoire d’Irumu en particulier.

Le premier combat entre la FRPI et la FPIC remonte en juillet dernier à Tulabo, entité située entre les chefferies de Walendu Bindi et d’Andisoma où environs vingt (20) morts ont été enregistrés.Le lundi 05 et le mardi 06 septembre dernier,ces deux groupes armés s’étaient de nouveau affrontés respectivement à Kombokabo et à Talolo, toujours en territoire d’Irumu, pour ne citer que ces affrontements là. Depuis,les deux parties se livrent à des guerres médiatiques.

La rédaction

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