Mahagi : 2 semaines après les incursions des miliciens de la CODECO en chefferie de Mokambo,les déplacés vivent le calvaire

Les habitants ayant fuits des exactions des miliciens de la CODECO à Walla, dans le groupement Ruvinga, en chefferie de Mokambo,en territoire de Mahagi, traversent actuellement une vie déplorable dans leurs villages de déplacement.

Plusieurs sources dans la région précisent que, malgré la situation sécuritaire qui est relativement calme, des personnes qui ont abandonné ou perdu tous leurs biens, souffrent par manque des produits alimentaires et abris.

Un habitant joint par lavoixdelituri.com le samedi 3 décembre, indique qu’il y a environ 4.000 ménages des déplacés sans assistance, parmi lesquels plusieurs enfants dont les écoles ont été incendiées.

« À ce jour il y a quand-même une accalmie après le déploiement des militaires,néanmoins, c’est la situation humanitaire qui est catastrophique. Ici, il y a d’autres qui dorment sous les belles étoiles, les mamans enceintes ne savent où aller poursuivre leur consultation prénatale (CPN), les enfants dont les écoles ont été incendiées sont entrain d’errer par-ci par-là « ,alerte Monsieur David Kuba.

Ce leader communautaire dans la zone lance un SOS auprès des humanitaires et autorités compétentes d’apporter urgemment l’assistance humanitaire en faveur de ces personnes, en dépit des opérations de ratissage dans leurs villages d’origines.

 » Le gouvernement qui est le garant de la nation doit vite envoyer une aide humanitaire, par ce qu’il y a un ministère chargé de ça.Mais aussi il faut qu’il envisage si comment les enfants qui étudient, dont leur vie menace de devenir à la longue problématique, peuvent regagner le chemin de l’école. Faute de quoi ils risquent de devenir des enfants délinquants, des détenteurs d’armes « , a-t-il conclu.

Rappelons qu’au mois de novembre dernier, les miliciens de la CODECO ont signé plusieurs attaques contre les populations civiles dans 3 chefferies du territoire de Mahagi dont Mokambo, Djukoth et Pandoro. Le cas le plus récent est celui signalé le 19 novembre dernier à Walla, dans le groupement Ruvinga en chefferie des Mokambo où ces assaillants armés avaient tué plusieurs civils, pillé plusieurs biens des habitants, au côté des maisons dont des écoles incendiées, occasionnant ainsi le déplacement de beaucoup de personnes.

Moïse Ulang’u

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