Mambasa : 15 otages libérés par l’armée des mains des rebelles ADF dans la région de Lolwa
Au total, 15 personnes ont été libérées par les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) d’entre les mains des rebelles ougandais des Allied Democratic Forces (ADF), lors des affrontements du mardi 16 août dernier dans la région de Lolwa.
Une information rendue publique le mercredi 17 août 2022 par la Nouvelle Société Civile Congolaise de Mambasa (NSCC). Dans son communiqué, cette structure citoyenne a cependant déploré la perte de 8 personnes tuées par armes blanches, des blessés et des dégâts matériels enregistrés. Ce bilan non encore confirmé par l’armée loyaliste fait également état d’un élément ADF neutralisé et d’un autre capturé.
« On compte déjà 8 civils tués par machette au-delà de ça, une moto et une maison ont été incendiées par ces rebelles ADF et l’armée que nous félicitons a réussi à neutraliser un ADF et un autre qui a été capturé.Vers Otomaber et autres villages environnants, les ADF avaient déjà capturé des personnes qui les servaient à transporter les biens volés.Et pendant ces affrontements, l’armée a réussi à libérer 15 personnes dont 3 femmes. La nouvelle société civile congolaise félicite l’armée pour ce travail abattu », a confié Maître John Vuleveryo à lavoixdelituri.com.
Et pendant que la population est effrayée, le coordonnateur de la NSCC/Mambasa pense que l’armée doit opter pour une pourchasse systématique des rebelles pour redonner espoir aux habitants.
« Cependant, nous demandons aux FARDC de fournir encore plus d’efforts en entrant même dans des forêts à proximité de Lolwa et ailleurs afin de pourchasser ces ennemis.Nous pensons que la traque systématique des ADF peut tant soit peu donner espoir à la population qui vit dans la région », a-t-il ajouté.
Notons que la région de Mambasa connait actuellement un important déplacement de la population. La contrée reste toujours sous menace des attaques rebelles. Et les autorités de l’état de siège en Ituri ne cessent de souligner leur détermination à venir à bout de cette situation d’insécurité.
Jonathan Byaruhanga