Irumu:  » le processus de paix ne donne pas aux groupes armés le feu vert de circuler avec les armes » (AT Siro N’Simba)

Dans le territoire d’Irumu comme en province de l’Ituri, des groupes armés ont accepté le processus de la paix après notamment la sensibilisation des autorités administratives et leaders communautaires afin de chercher une stabilité sur l’ensemble de la province. Les uns sont signataires d’actes d’engagement, protocole d’accord;les autres ne sont que sensibilisés dans le cadre du programme de désarmement, démobilisation, relèvement communautaire et stabilisation (PDDRC-S).

Cependant, vu que le désarmement est volontaire, plusieurs éléments de ces groupes armés détiennent encore les armes en main en dépit du lancement de l’opération de désarmement notamment dans le site de Diango vers le nord du territoire d’Irumu. Cela ne rassure pas une paix garantie aux habitants qui ne jurent que pour le dépôt de ces armes par les éléments de ces mouvements insurrectionnels.

L’administrateur militaire du territoire d’Irumu, dans une conférence de presse tenue le samedi 23 septembre 2023 à Komanda, dans le cadre du projet « Ensemble pour la sécurité et la paix à l’Est de la RDC » (ESPER) qu’éxecute la Benevolecja grand lac, a réitéré le massage de l’autorité provinciale, d’interdiction à tous les groupes armés de circuler avec les armes au sein de la population.

« La population ne peut pas vivre avec ces armes, c’est pourquoi, elle s’inquiète, le processus est en cours, mais ça ne donne pas aux groupes armés le feu vert de circuler et utiliser les armes » ,a dit le colonel Siro N’Simba dans les propos recueillis par lavoixdelituri.com.

La circulation avec les armes par des éléments des groupes armés dans des villages inquiète plus d’une personne, vu qu’il y a parfois des dérapages où la population est victime, et met en cause les activités du PDDRC-S, qui dit attendre des moyens conséquents pour installer d’autres site dans la partie sud d’irumu.

Disons le, dans le territoire d’Irumu sont repérés des groupes armés locaux comme FPIC, FRPI, Maï-Maï, Chini ya tuna, et Zaïre. Plusieurs d’entre eux attendent le désarmement.

Moïse Ulang’u

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