Ituri : un étudiant exprime sa douleur face à la situation sécuritaire déplorable de la province
La province de l’Ituri traverse une période de violence persistante depuis plus de cinq ans, une situation qui suscite une profonde tristesse parmi ses habitants. Parmi ceux qui ressentent cette douleur, on compte Antoine Alur, un étudiant de la faculté de droit de l’Université de Bunia.
Lors d’une entrevue avec la rédaction centrale de lavoixdelituri.com, Antoine Alur a exprimé son désarroi face à la situation actuelle en Ituri.
Il a qualifié la situation de « déplorable » et a souligné que dans les jours à venir, chacun de nous devra assumer ses responsabilités.
» C’est très déplorabe. Nous sommes massacrés inutilement par nos frères ituriens qui seraient voilés dans l’inconscience la plus extrême, oubliant que demain nous serons seul devant notre responsabilité, celle de rebâtir et construire notre province or si, pendant c’est temps ci que nous sommes entrain de perdre bêtement.Nous tous on se liguait à un seul homme pour réfléchir le développement on serait déjà très loin sur tous les plans du domaine de la vie « , a-t-il déclaré.
Il a également posé une question importante : « Comment est-ce que, pour mettre fin à ce calvaire, il faut toute une litanie? » Il a souligné que cette situation perdure depuis trop longtemps, avec des conséquences dévastatrices pour la région. Il a appelé le gouvernement national à ne pas perdre de vue l’Ituri, une province qui, grâce à ses terres arables et à ses nombreuses richesses, a historiquement contribué de manière significative au budget national.
En conclusion, Antoine Alur a lancé un appel à l’action pour la paix, affirmant que la paix est l’affaire de tous. Il a encouragé la culture de la paix dans la vie quotidienne, en utilisant le mot « pardon », et en condamnant fermement ceux qui complotent contre la sécurité nationale. Il a exhorté les habitants de l’Ituri à abandonner la barbarie du passé et à embrasser le 21 ème siècle, une ère d’innovation et de lumière.
Il est important de noter qu’au cours du seul mois de septembre, la province de l’Ituri a déjà enregistré plus de 20 décès dus aux attaques des groupes armés.
Jonathan Byaruhanga
