Gestion d’eau en Ituri, Benjamin Liringa plaide pour le financement et une bonne coordination locale

L’humanité célèbre chaque 22 mars, la journée mondiale de l’eau. Une journée proposée dans l’agenda 21 du sommet de Rio en 1990 et adoptée le 22 février 1993 par l’assemblée générale des Nations Unies.

En ville de Bunia, une activité pour sa célébration était organisée à l’hôtel Karibuni avec la participation de plusieurs personnalités dont les membres des organisations travaillant dans ce secteur de l’eau.

Benjamin Liringa Koli, directeur général de l’ONG accès en eau et développement en RDC et expert en Wash a, au sortir de cette activité, dit avoir constaté « la mauvaise coordination sur la gestion de l’eau, non seulement en Ituri mais aussi dans d’autres provinces de la RDC, ce qui ne permet pas à la population d’en tirer des avantages ».

Le monde entier se préoccupe de l’affaire de l’eau en disponibilisant des fonds nécessaires au profit des habitants, mais la bonne canalisation de ces fonds au niveau local reste à désirer en RDC, a t-il dit.

« [•••] Est-ce que le gouvernement, le service de l’energie, de l’eau,… connaissent combien de montants, si jamais titre le monde canalisaut cela afin que nous puissons faire le combat ensemble l’Ituri ou la ville de Bunia ne servait pas pleurer a cause de l’eau par ce qu’il y a de miillions déversés par-ci par-là » a révélé Benjamin Liringa Koli.

Il a aussi déploré le manque de synergie dans le système de forage d’eau par la population ou certains commerçants qui agissent en désordre et surtout sans expertise, ce qui ne garantit pas l’approvisionnement de l’eau en quantité et qualité sur le plan local.

« [•••] Vous ne pouvez pas faire de l’eau du business seulement, Lorsque vous faites le forage, rassurez vous que la population qui va prendre cette eau en vivra pas pour une année, deux ans mais pour plusieurs décennies et ceux qui font le forage dans chaque parcelle, on ne peut pas faire le forage dans une avenue 20 forages ! Il doit y avoir deux ou trois forages et ceux là qui ont ces points d’eau peuvent servir les autres, et doivent collaborer avec l’état et qu’ils puissent traiter leur eau [•••] » ,a t-il proposé.

Pendant cette période de sécheresse, l’approvisionnement en eau potable devient un mystère en ville de Bunia, la population traversent d’énormes difficultés pour en avoir.

Moïse Ulang’u

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