Ituri : journées ville morte, la communauté Hema et le G5-A soutiennent la société civile
La coordination provinciale de la société civile de l’Ituri appelle la population à observer trois journées ville morte à partir de ce mercredi 18 janvier 2023. Selon l’ingénieur Dieudonné Lossa Dhekana, coordonnateur de cette structure citoyenne, l’objectif est de compatir avec les familles des victimes des atrocités des groupes armés dont la CODECO,FRPI,FPIC, ADF et leurs supplétifs ainsi que des forces d’autodéfense, dans les territoires de Mahagi,de Djugu et de Mambasa.
Dans un communiqué de presse rendu public ce mardi 17 janvier,l’association culturelle Ente, regroupant la communauté Hema dit apporter son « soutien total » à cette initiative et appelle tous ses membres et la population iturienne en général, « à observer strictement cette consigne patriotique », peut-on ainsi lire dans ce document portant la signature du Docteur Lonema Vajeru, son président .
Même message lancé par les communautés dites victimes des atrocités unilatérales des forces négatives hétéroclites et leurs alliés (G5-A).
« […] Concernant le mot d’ordre lancé par la société civile que nous supposons réveiller et constatons cette fois-ci ;nous nous alignons derrière elle : nous lançons un appel pathétique à toutes les couches en province de l’Ituri,de respecter scrupuleusement ces trois journées de ville morte tout en informant que d’autres actions de grande envergure sont dans nos tiroirs […] « ,a ainsi déclaré l’ingénieur Victor Ngoma, porte-parole de G5-A,dans les propos recueillis par lavoixdelituri.com.
A en croire M. Lossa, plus de 100 civils sont déjà sauvagement tués depuis décembre 2022 à travers la province, parmi lesquels des enfants,des femmes et des personnes de troisième âge. Pendant trois jours,il demande aux écoles, institutions supérieures et universitaires,des maisons de commerce,…de respecter cet mot d’ordre, à l’exception des officines pharmaceutiques et structures sanitaires.
La rédaction
