Transhumance politique en RDC : ploutocratie ou démocratie ?(analyse)

La réouverture de l’espace politique congolais au processus démocratique en 1990,a entraîné diverses pratiques formelles et informelles d’émergence et/ou de maintien au pouvoir des élites politiques.Parmi les pratiques informelles se trouve la transhumance politique prohibée par la constitution congolaise (article 110 de la constitution de 2006 telle qu’amendée). Il est intéressant d’en comprendre les facteurs,les formes et les ordres.

La République Démocratique du Congo,un pays continent au multipartisme au-delà d’imaginaire sous la gestion des mêmes acteurs qui subissent la métamorphose migratoire au pâturage facile pour la survie .L’ attitude d’engagement politique étant individuel n’exclut pas l’esprit courtisé en collectif une fois dans la masse .

Portée au pinacle en RDC dans les années 2006 à l’occasion de l’elaboration de sa constitution du 18 février, la démocratie y connaît aujourd’hui un reflux qui donne toute la mesure du chemin à parcourir pour son approfondissement et son enracinement. Les institutions et les pratiques démocratiques révèlent leurs limites quand ce n’est pas leurs perversions. La transhumance, appelée également nomadisme politique, est rangée parmi ces travers. Empruntée au vocabulaire pastoral, la transhumance disait Benjamin BOUMAKANI, désigne la migration périodique des troupeaux à la recherche d’espaces plus favorables à leur sustentation et à leur épanouissement. Transposée à la vie politique, elle renvoie à l’attitude de l’homme politique qui migre d’un parti politique auquel il appartient au moment de son élection vers un autre parti, pour des intérêts personnels.

L’étude démontre que le phénomène de transhumance en politique fonctionne comme un virus qui circule dans le corps membraneux des élites sans que celle-ci s’en rendent compte.

L’ idéologie au désintéressement des principes,valeurs ,programme ,l’application et vision d’un parti politique .L’homme étant égal à lui même ,l’homme politique congolais va trop loin à subir le nomadisme aux partis politiques et courant politique de MPR,AFDL ,FCC, actuellement Union Sacrée .

Des discours sans surprise pour la conviction reste le déballage ,des révélations liées à l’ombre de son parcours d’hier au mode de gestion contradictoire pour vanter le lieu de refuge à la survie .

De vouloir à la stabilité financière ,couverture aux paradis fiscaux ,bref les avoirs acquis peu importe les formes durant sa gestion .
D’un programme de société non appliqué un danger permanent à la migration politique sans moindre honte .

Les électeurs étant trahit par les parlementaires ,la transhumance politique va droitement à la destruction de la crédibilité malgré le nouveau courant politique dans une jeune démocratie en République démocratique du Congo face aux droit ou libre choix d’un individu face à sa conviction d’opinion .Qui vivra Vera en RDC .

La Transhumance politique en RDC ,Ploutocratie ou Démocratie ?(analyse)

La réouverture de l’espace politique congolais au processus démocratique en 1990,a entraîné diverses pratiques formelles et informelles d’émergence et/ou de maintien au pouvoir des élites politiques.Parmi les pratiques informelles se trouve la transhumance politique prohibée par la constitution congolaise (article 110 de la constitution de 2006 telle qu’amendée). Il est intéressant d’en comprendre les facteurs,les formes et les ordres.

La République Démocratique du Congo,un pays continent au multipartisme au-delà d’imaginaire sous la gestion des mêmes acteurs qui subissent la métamorphose migratoire au pâturage facile pour la survie .L’ attitude d’engagement politique étant individuel n’exclut pas l’esprit courtisé en collectif une fois dans la masse .

Portée au pinacle en RDC dans les années 2006 à l’occasion de l’elaboration de sa constitution du 18 février, la démocratie y connaît aujourd’hui un reflux qui donne toute la mesure du chemin à parcourir pour son approfondissement et son enracinement. Les institutions et les pratiques démocratiques révèlent leurs limites quand ce n’est pas leurs perversions. La transhumance, appelée également nomadisme politique, est rangée parmi ces travers. Empruntée au vocabulaire pastoral, la transhumance disait Benjamin BOUMAKANI, désigne la migration périodique des troupeaux à la recherche d’espaces plus favorables à leur sustentation et à leur épanouissement. Transposée à la vie politique, elle renvoie à l’attitude de l’homme politique qui migre d’un parti politique auquel il appartient au moment de son élection vers un autre parti, pour des intérêts personnels.

L’étude démontre que le phénomène de transhumance en politique fonctionne comme un virus qui circule dans le corps membraneux des élites sans que celle-ci s’en rendent compte.

L’ idéologie au désintéressement des principes,valeurs ,programme ,l’application et vision d’un parti politique .L’homme étant égal à lui même ,l’homme politique congolais va trop loin à subir le nomadisme aux partis politiques et courant politique de MPR,AFDL ,FCC, actuellement Union Sacrée .

Des discours sans surprise pour la conviction reste le déballage ,des révélations liées à l’ombre de son parcours d’hier au mode de gestion contradictoire pour vanter le lieu de refuge à la survie .

De vouloir à la stabilité financière ,couverture aux paradis fiscaux ,bref les avoirs acquis peu importe les formes durant sa gestion .
D’un programme de société non appliqué un danger permanent à la migration politique sans moindre honte .

Les électeurs étant trahit par les parlementaires ,la transhumance politique va droitement à la destruction de la crédibilité malgré le nouveau courant politique dans une jeune démocratie en République démocratique du Congo face aux droit ou libre choix d’un individu face à sa conviction d’opinion .

En somme,depuis la prise du pouvoir par Mobutu en 1965, plusieurs acteurs politiques avaient abandonné Lumumba et Kasa Vubu pour rejoindre le régime de Maréchal. Même comportement à l’entrée de l’AFDL de Laurent Désiré Kabila, quelques « mobutistes » s’étaient reconvertis en « mzeïste » pour rester au pouvoir. Certains « Mobutistes » en exil, dès la mort de « M’zee » se sont alliés à son fils Joseph Kabila, alors président de la République, et ont occupé des hautes fonctions, du gouvernement 1+ 4 jusqu’au gouvernement Tshibala, 18 ans durant pour la plupart.

Aujourd’hui le constat est le même.Certains qui se disaient de l’opposition au sein du PPRD de Joseph Kabila, mais ont quasiment tous traversé du côté de l’Union Sacrée de l’actuel président Félix Tshisekedi, soit pour être à l’abri des poursuites judiciaires au regard des soupçons d’enrichissement illicite ou des crimes qui pèsent sur la plupart d’entre eux, soit pour chercher encore à occuper des fonctions politiques.

Il est donc légitime de se demander si notre beau pays, toujours prêt à s’intégrer dans des grandes structures internationales, obsédé par la réussite économique,ne cède pas lui aussi au pouvoir de l’argent, où la richesse constitue la base principale du pouvoir politique,la ploutocratie.

Wait and see, disent les anglais…

Léon Mungwana

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